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Re: Les meilleurs livres sur Clapton

Titre du sujet : Re: Les meilleurs livres sur Clapton
par Boogaloo sur 12/06/2006 16:34:24

voilà à propos des séances de 65 avec Jimmy Page
c'étais sur Jukebox Magazine N°140, mai 1999 (Jimmy Page en couverture)
ce n'est pas UNE interview de Page mais une annalyse très pointue et très complète de son début de carrière en tant que musicien de studio - avec beaucoup d'interview(s) (non datée mais probablement pré-Led Zep)



en voici un cours extrais (que j'avais déjà sur mon PC) où JP parle d'EC

Jimmy Page : « A cette époque, Eric Clapton avait quitté son groupe les Roosters pour les Yardbirds, qui se produisaient aussi en bouche trou ; il était donc écrit qu’on devait se rencontrer à un moment ou à un autre. (…) Après cette première rencontre, Eric et moi, nous nous entendîmes très bien ; on avait l’habitude de se retrouver pour dîner ensemble. (...) »
« Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours voulu jouer de la guitare électrique. (…) J’ai fini par acquérir une première guitare, et puis j’ai commencé à les échanger pour obtenir à chaque fois un meilleur instrument. Puis j’ai eut une Gretsh et ensuite une Les Paul avec trois micros. (…) C’est à Eric Clapton que reviens le mérite de me l’avoir fait connaître, par le jeu qu’il pratiquait avec les Bluesbreakers. Vous voyez, même si on a cru que j’étais un des premier a posséder une Les Paul, ça n’était pas le cas ; j’ait plutôt eu de la chance de savoir l’utiliser au bon moment. »
« Après qu’Eric eut quitté les Yardbirds, pendant sa période John Mayall, la plus importante relation que j’ai eut avec lui fut pour l’enregistrement d’un ensemble de blues anglais. J’ai produit Eric Clapton pour cette collection qui comprend les enregistrements de I’m your witchdoctor, Telephone blues et Sitting on top of the world. J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à travailler avec lui en tant que producteur. Ce furent de bonne séances. Telephone blues contient un des meilleurs solos qu’Eric ait jamais retranscrit sur disque. Eric est venu chez moi quand j’habitais encore à Epsom. On a fait quelques enregistrements bruts, juste lui et moi, sur un petit magnétophone Simon à deux pistes. On a joué quelques instrumentaux avec de la distorsion et d’autres effets du même style. Quand Eric Clapton, John Mayall et les Bluesbreakers ont quitté Immediate pour resigner chez Decca, j’avais malheureusement déjà fait savoir à Immediate que j’avais réalisé ces enregistrements chez moi avec Eric. Ils m’ont rétorqué : « N’oublie pas que ses séances nous appartiennent parce qu’Eric est toujours sous contrat avec nous. » Aussi, j’ai dû leur remettre les bandes, tout en leur objectant : « Vous ne pouvez pas les publier, parce que ce ne sont que des enregistrement basiques des mêmes douze mesures. » C’est pour ça qu’on a organisé une autre séance, pour rajouter d’autres instruments ; puis ils ont imprimé au verso ces fausses notes de pochette que j’étais supposé avoir écrites ; avant de sortir ça comme une anthologie de blues. Ils ont partagé les crédits des morceaux entre Eric et moi, mais je n’ai jamais reçu un penny pour ça, pas plus qu’Eric. »