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Re: Lady Of Verona

Titre du sujet : Re: Lady Of Verona
par ifeelfree sur 19/01/2008 15:13:44

Voilà GA la traduction de l'italien. Et c'est bibi qui s'y est collé !! 1 heure de boulot. Les langues, c'est comme la guitare: Si on pratique pas, on perd.


La chanson d’amour que m’écrivit Clapton.

Lory Del Santo : « J’ai retrouvé la cassette et « Lady Of Verona » est pleine de secrets ».

Le 23 août de cette année Conor Clapton, le fils de Eric et Lory Del Santo, aurait eu 20 ans. Mais, le 20 mars 1991, une tragique chaîne d’imprudence a fait qu’il est tombé d’une fenêtre du 53ème étage du gratte ciel où habitait son père. Précisément en juin il y a 20 ans, Eric Clapton avait enregistré à Los Angeles un album intitulé « August » « août », comme le mois où devait naître le petit. Le 13ème titre s’intitulait « Lady Of Verona » et était dédié à Lory. Une déclaration d’amour qui en réalité n’a jamais été enregistrée sur le disque et qui est donc seulement connu des fan’s et non du grand public ; un texte émouvant sur un beau solo de guitare qui finissait ainsi :
« Ce qu’elle m’a donné »
« je ne l’aurais jamais reçu de personne d’autre »
« Et j’en ferai un trésor jusqu’à ma mort »

Clapton offrit la cassette à Lory, quelques jours avant son départ.
« C’est le seul cadeau qu’il m’a fait » se souvient elle aujourd’hui. Je ne lui jamais demandé pourquoi « Lady Of Verona » ne faisait pas partie de l’album « August ». Elle très belle pourtant. C’est peut être parce que Eric n’avait pas encore officiellement divorcé
d’avec sa femme, et ne savait pas s’il allait publier cette annonce. Il a toujours cherché à maintenir cet amour et son fruit dans l’ombre. « J’emportai cette cassette à Milan » continue t-elle de raconter….

A quatre ans Conor était devenu fou de cette chanson, qu’il écoutait en boucle. Si bien qu’une fois où j’essayai de la lui prendre, la cassette s’abîma et fut réparée tant bien que mal, si bien qu’à la moitié de celle-ci, il manque un passage de guitare. J’avais perdu la trace de cette cassette dans mes divers déménagements. Mais, tout récemment, elle est tombée d’un sachet ; évidemment, c’était un souvenir qui ne devait pas se perdre. « On raconte beaucoup de choses sur moi –confessa Lory-, mais l’histoire que je vais vous raconter est entièrement vraie… »
C’est donc la rencontre, par hasard, après un dîner milanais entre Lory et le célèbre guitariste, premier coup de fil, premier repas, coup de foudre, Turin, Rome… L’épouse réapparaît et Lory pense que tout est fini. Il me paraissait doux et sincère, pas l’habituel playboy. Un jour, il m’appelle : je suis à Milan parce que je t’aime ». Clapton reste avec elle pendant deux ou trois jours. « Puis nous partîmes pour Londres où il avait pris pour moi un appartement dans le centre, et où nous sommes restés ensemble jusqu’à Noël 1985 quant je commençai à avoir des nausées. Je pensai à un virus, une intoxication. En fait, j’étais enceinte ». Clapton prend cela très mal. Il dit que cela ne l’intéressait plus. Il en arrive à « ordonner » à Lory de rentrer en Italie, elle refuse parce qu’elle se sent trop mal. « Il fit alors ses valises et s’en alla ; je suis restée seule, c’était Noël 1985. Un jour, j’entends sonner, c’était lui. Il me dit qu’il était angoissé et ne pouvait rester éloigné… il m’aurait assistée jusqu’à l’accouchement. Et tout a repris comme si rien ne s’était passé. « Je suis partie pour Milan, et je n’ai plus entendu parler de lui. Une grossesse dans une solitude complète. J’aimais en silence et j’attendais. Mais le seul appel téléphonique reçu fut celui de Forrester, son agent, qui travaillait seulement pour Clapton et ne pensait qu’à l’argent.

Il me demanda combien et/ou ce que je voulais pour… résoudre le problème. On était en janvier. Je répondis : il s’agit de ma vie… ». Quelque temps plus tard, une lettre d’amour de Clapton. « Très belle. J’ai pleuré. J’étais au sixième mois de grossesse ». Il m’appelle ensuite d’Antigua et me dit qu’il veut me voir. Je réponds : je ne sais pas si je vais te plaire avec ce ventre… A Milan, il a été très gentil. Il me proposa de revenir vivre avec lui. Mais pendant la nuit, il pris dans le tiroir de la commode sa lettre d’amour. Peut-être parce que c’était la seule preuve qu’il reconnaissait tout, y compris l’enfant. Je me suis mise en colère et je ne l’ai plus contacté. » Mais le va et vient continua. En août, à Londres, Clapton entra dans la salle d’accouchement. Puis, ce furent les vacances et Noël ensemble, comme une vraie famille. « Et au mois de mars 1991 –raconte encore Lory- nous étions vraiment sûrs de vivre ensemble. Durant ces derniers jours à New-York, la complicité entre Eric et son fils a été totale. Il avait découvert l’enfant, l’avait emmené avec lui au zoo, au cirque. Il restait peu de temps avant la fin ».