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Re: Hyde Park

Titre du sujet : Re: Hyde Park
par Snogod sur 02/07/2008 21:23:15

Hyde Park.
On avait dit notre homme "fini" un peu trop rapidement.
Comme un pied-de-nez à ceux (et j'en faisais partie) qui se plaignaient d'un manque général de pêche, Eric nous a donné l'occasion de voir que la fameuse période transitoire dont nous parlions il y a quelques temps - au moment de la sortie de la biographie - est bel et bien terminée.
Et je pense que ni Lestat ni Nono ne me contrediront sur ce point.

"Tell the truth" est me semble-t-il un excellent titre pour débuter le show : rythmé, il fait monter la sauce et l'ambiance en donnant l'occasion à Eric et Doyle de se lancer dans un duo chant/guitare des plus rafraîchissants. C'est dès ce morceau qu'on a pu sentir qu'Eric était en grande forme.
Les premières notes de "Key to the highway" m'ont fait penser que si les phrasés de guitares étaient aussi incisifs que sur "Tell The Truth", le résultat allait être explosif. Et ça n'a pas loupé.
"Hoochie coochie man", "Outside woman blues" (spécial dédicace à notre ancien Kermit/nouveau M-M ) ; les morceaux se sont enchaînés dans un rythme de folie, pire qu'en 2006, si mes souvenirs sont bons. Sur les quatre premiers morceaux, je me suis dit que les coups de soleil qui commençaient à se faire ressentir et les jambes qu'on ne sentait justement plus avec l'attente et les kilomètres parcourus en valaient la peine...
"Here but I’m gone" de Mayfield : un grand moment de suspense, je crois bien que c'est la première fois où j'ai eu cette impression de surprise lors d'un concert du maître. L'intro de Chris Stainton était inconnue à mes oreilles, je me suis vraiment attendu à tout. Le titre est sympa, ça calme un peu le jeu, la complicité entre Eric est Doyle saute aux yeux.
"Why does love got to be so sad", les accords plaqués sur cette intro sont une véritable tuerie. Il n'y a pas photo, il n'y a que du bon sur Layla &OALS...
Pendant "Driftin’", j'ai eu l'impression qu’un titre acoustique n'était pas indispensable et qu'Eric a eu quelques "difficultés" et était content de finir le morceau. Cette impression peut être aussi parce que je me suis rendu compte à ce moment précis qu'il y avait un gros décalage entre le son et la vidéo retransmise sur les écrans géants. Pour les intéressés, il me semble que la Martin avait un capteur dans la caisse autour de la rosace...
"Rockin’ chair" est beaucoup mieux passé que ce que j'avais pensé lors de l'écoute des bootlegs du début de tournée, le titre précédent y est peut être pour quelque chose.
"Motherless child", enfin, depuis le temps...
"Travelin’ riverside blues", c'est bizarre avec ce titre, je me dis « oh non pas encore » vu qu'il est joué depuis 2004. Et puis ça part bien, Laboriel fait un excellent boulot dessus ; à noter l'expression de son visage vers la fin, on a littéralement l'impression qu'il emmène tout le groupe.
"Runnin’ on faith", mélodieux.
"Motherless children", endiablé. "Little queen of spades" : le boulevard à solo !
"Before you accuse me", c'est carré.
"Wonderful tonight", alors là, Laboriel fait très fort, son apport fait passer le morceau avec facilité.
"Layla", quelques pains dans la deuxième partie mais j'avais l'impression que ni Eric ni Doyle ne voulaient terminer le morceau. Finalement, c'est Cocaine qui y mettra un terme
Rappel : le stric minimum avec "Crossroads", pour se consoler, il y avait quand même toutes les stars sur scène.

Pour moi, Eric a vraiment l'équipe idéale. Je n'ai, à aucun moment, trouvé Derek Trucks de manque. Loin de moi l'idée de mettre en question son talent, seulement, la perpétuelle succession des trois guitaristes lors des concerts de 2006 m'avait un plus lassé qu'intéressé, trop prévisible au fil du show.
Samedi, j'en suis arrivé au constat que Doyle est parfait pour le jeu d'Eric : il fait un boulot monstre malgré son air d'absence qui n'est pas pour me déplaire d'ailleurs, il booste Eric sans se mettre trop en avant, on sent bien la complicité entre les deux guitaristes. Devinez quoi, j'en suis même arrivé à ne plus regretter du tout Andy...
Laboriel apporte incontestablement un plus au groupe. Je n'ai pas changé d'avis depuis 2006 au sujet de Willie Weeks, son jeu me botte bien.
Chris Stainton, apparemment, partage les goûts vestimentaires d'Andy ; son talent, lui, n'est plus à démontrer.

Je ne sais pas ce qu'en pensent Lestat et Nono avec ces quelques jours de recul mais, il me semble que nous avons eu droit à du très bon Clapton et un concert superbe. Il y a eu quelques pains dans le jeu d'Eric et de Doyle mais le plaisir de jouer dont ils semblaient être envahis a vite gommé ces "fausses notes". Très décontractés, les musiciens ont multiplié les sourires et les coups d'œil sur les bas côtés de la scène. On a pu effectivement y apercevoir du monde...

Je me souviendrai longtemps de ce 28 juin 2008, vraiment tous les éléments étaient réunis pour en faire un moment fantastique, sur le plan météo, musical et humain.
Il n'y a eu qu'un seul regret, celui de ne pas avoir pu retrouver IFF et Godaddict. Le plan du Hard Rock Calling nous a bien induits en erreur, vu la configuration réelle des lieux. C'est qu'on a tourné un moment avant de le trouver ; on aurait d'ailleurs dû écouter Mme Nono qui était dans le vrai depuis le début et qui elle, sait lire une carte. Malheureusement, on est arrivé bien tard et pas de trace de nos deux amis que ce soit à l'extérieur où à l'intérieur du Hard Rock café qui d'ailleurs était bondé de "lapins"... La déception de Nono a été aussi grande que la mienne.
En parlant de Mme Nono, je voudrais tirer mon chapeau à Mme Lestat, Mme Nono et Mme Sno pour leur grande patience, pour avoir accepté de nous suivre dans cette histoire de fans de Clapton que nous sommes. Elles méritent le titre de "Drôles de dames" (même si elles sont toutes les trois brûnes).