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Re: Hyde Park

Titre du sujet : Re: Hyde Park
par Arnaud sur 03/07/2008 21:57:16

A mon tour, après ces quelques jours de recul, de faire mon compte-rendu sur ce très bon festival à Hyde Park qui restera un très bon souvenir ainsi qu’une très belle rencontre.

Décollage de la maison assez tôt, vous avez pu voir l’heure de mon post, difficile d’ouvrir les yeux (oui je tape à l’aveugle quand c’est comme çà ) mais réveil avec bcp d’excitation concernant la superbe journée qui s’annonce – notre crainte à Madame et moi fut le temps à Londres – d’où un café pris avec plaisir mais rapide pour éviter de rater l’eurostar.

Arrivé à gare du Nord, rencontre avec M & Mme DSP -comme prévu auparavant- mais pas de chance de rester longtemps à papoter car l’on embarque très vite et dans des wagons très éloignés… dommage !!!
Coup de tel à notre cher Lestat pour connaître la « température » Londonienne (et le temps alors qu’il fait très gris à Paris – nos craintes sont bien réelles !!) – « il fait gris » (on est à son deuxième réveil ) Mince çà s’annonce mal…
Arrivé à St Pancras, dans cette belle gare Victorienne modernisée, et le soleil est là !!!Ouf soulagé mais l’on reste sur nos gardes – le temps britannique est tellement changeant !! Nous espérons retrouver M & Mme DSP mais pas de chance, ils ont déjà filé !!! Hop à nous de filer à l’hotel à 5 min de la gare, magnifique la chambre est prête tout est parfait !!!

Suit une petite ballade à pied qui se termine dans un très charmant petit pub – comme je les adore - pour prendre des forces avant l’après–midi qui s’annonce de folie. Prise de contact avec DSP (« Où êtes-vous ?? ») et Lestat pour connaître la stratégie d’approche. Madame et moi-même finassâmes rapidement notre London Pride (pas la meilleure bière mais très désaltérante) pour nous ruer sur le pavé londonien afin de rejoindre Hyde Park. Les distances ne me paraissaient pas si énormes sur la carte – eh ben je peux vous le dire -ainsi que les autres après le concert - j’ai bcp « douillé » au niveau des pieds – j’aurais dû écouter Madame encore une fois, aller voir le médecin –bref…).
Un soleil de plomb s’abat sur nous, une foule énorme est agglutinée aux portes (Sno et Lestat sont déjà sur place !!!) le temps de voir qu’il y a une allée dédiée « golden circle » on s’y colle et on passe rapidement avec un control léger – je n’avais qu’un pov’ compact contrairement à Lestat). Après un tour d’horizon rapide, nous trouvons à quelques mètres de la scène le campement où nous attendent Mme & M Sno et Lestat. Première rencontre avec Sno et les dames, le courant passe très bien et c’est un réel plaisir de faire « enfin » leur connaissance. Le plaisir me semble partagé, cela annonce une très bonne après-midi ; un « bien-être » s’installe tout au long de la journée.

15h, après avoir fait « seating » sur la pelouse pendant 2 h sous le « cagnard » le premier groupe ayant gagné un concours ouvre le show, les foules s’affolent, pas moi – vite la suite.

Arrivée de Robert Randolph, alors là c’est carrément pas pareil, j’avais déjà bcp aimé quand il avait fait la 1ère partie d’Eric ; là j’ai adoré, il met le feu avec pour départ une reprise de Voodoo Chile d’Hendrix ; la sauce prends bien, la foule commence à se trémousser au rythme endiablé du musicien et il fait tout pour (monte sur sa chaise de cuisine, saute dans tous les coins.. bref un super moment). Le groupe est à la hauteur et çà devient un pur régal quand il prend une Grestch Bo Diddley pour lui rendre hommage.

C’est au tour d’un certain Jason Mraz – vite la suite – no comment.

Enfin c’est au tour du petit jeune Mayer, qui fait un set plus que réussit, même s’il répète un peu tjrs les mêmes « plans » guitaristiques, il a une approche intéressante de la musique. Une mouvance « blues/pop » dont certains morceaux ne sont pas pour me déplaire (contrairement à certains morceaux présents dans divers DVD). Un défilé de Strat et guitares s’organise, plus belles les unes que les autres, malheureusement il n’y aura pas celle dessiné par Crash (que je trouve superbe au demeurant !!!). Un super bon batteur l’épaule ce qui ne gâte rien au show- backstage on aperçoit Abe (ndrl. Laboriel) suivant le concert avec attention- (je vous l’ai dit qu’il était bon le batteur de Mayer !!) ; pour info le second guitariste n’est autre qu’un des anciens sideman de Mc Cartney.
Backstage, on voit également la belle Sheryl très enthousiaste à la performance du John, avec son petit bout de chou dans les bras, un casque visé sur les oreilles (déjà que çà « crachait » pas mal pour le public j’imagine sur scène !!), la luminosité est géniale et les artistes en profite ainsi que les photographes de tout poil .

Avant dernier changement de matos, défilé de roadies, et c’est le moment à Sheryl de se lancer dans la fosse -2ème fois pour moi cette semaine que je l’a vois- elle est tjrs en pleine forme, rayonnante, portant très bien le Blanc cette fois j’ai l’occaz de la voir de très prêt et le son est impeccable intégrant à la fois des chansons récentes et les tubes que l’on connaît tous. On voit encore une fois un déploiement de guitare ahurissant dont une superbe Télécaster crème (qui va très bien avec le blanc ) ainsi qu’une magnifique Gibson Firebird turquoise avec un son exceptionnel – n’est ce pas Sno… ?? Le son est très bon contrairement à celui de Bercy. Petit speech avant de lancer le morceau « Gasoline » pour « gueuler » sur le prix du pétrole et les lobbies etc… et c’est parti, le morceau est sans fin. On aperçoit également backstage Mme Clapton écouter avec attention le show de Shéryl, en admiration ou juste un peu jalouse ??- pendant que de l’autre coté Lee Dickson affûte les guitares.
Madame Nono a bcp aimé le show mais trouve à contrario que le set reste trop « carré » /sans trop d’impro contrairement à ceux de Robert et John….et maintenant Eric).

Enfin, Lee Dickson arrive on stage, règle le micro chant, la guitare, la wha-wha dont malheureusement Eric ne se servira encore pas cette fois-ci puis la cabine Leslie tourne – ouf tout va bien on va pouvoir s’envoler au son de ce mythique matériel.
Pour vous dire que tout le monde était détendu, Lee a même fait des « jokes » avec le public pendant qu’il avait la guitare dans les mains – car pendant les changements de scène des « tubes » passent en boucle dans les HP-et on le voit la strat dans les mains simuler un « non mais c’est moi qui joue… çà suffit, arrêter de m’acclamer comme çà… » - très fun le Lee.

C’est le moment tellement attendu, Eric monte sur scène Strat grise (couleur spéciale « Ferrari » avec des reflets vert au contact du soleil) de toute beauté en bandoulière prêt à dégainer de superbes morceaux comme l’a très bien signalé Sno. Le son est époustouflant, même si je préfère les Laces Sensor- la période de « transition » est bien loin derrière ; le concert est magique (c’est le 1er concert pour Madame - et elle comprend maintenant mieux de qui on parle ici – une légende vivante- et pour moi ce fut le 1er sur le sol britannique et c’est clair qu’il se lâche le petit père, il est dans son élément!!).

On a le droit à des « thank you » à chaque fin de morceau, un petit speech (« heureux d’être là etc… ») aurait été sympa mais on y a pas eu le droit… ;-(
La set list est très bonne – malgré l’absence d’un Double Trouble ou d’un Little Wing qui aurait pu se faire même avec Sheryl, qui s’était changé pour être en vert- les premiers morceaux passent à une vitesse (oh non pas si vite svp !!) mais quelle énergie, ils sont superbes et très incisifs, de très belles envolées guitaristiques entre autre – on voit la complicité qui c’est instauré au fil des années entre Eric et Doyle (j’ai tjrs dit qu’il n’y avait pas besoin de Derek ) Eric a la forme et çà se sent !!!!
Arrive un des points culminants pour moi de la soirée, le morceau de Curtis Mayfield « Here but I’m gone » qui fut une réelle surprise car jamais écouter auparavant. "Enfin" quelque chose de « neuf » à entendre est une surprise en soit mais en plus l’interprétation a été sublime, jouée avec bcp de subtilité et de sensibilité – ce morceau aurait pu être joué avec Legends, c’etait vraiment dans cette veine là, une sorte de old love live de très bonne facture.
Le reste ne fut que pur bonheur et Eric a bien raison de piocher dans Layla & OALS.

La partie acoustique fut très sympa même si Driftin’ était un peu en dessous du reste ; mais je pense que cela est dû au fait que le public n’écoutait pas « vraiment » le morceau et qu’il était plus absorbé par le fait d’être filmé quand les nombreuses caméras prenaient des plans du public. Je dois avouer que ce fut très impressionnant de voir la marée humaine qui s’étendait derrière nous sur les écrans et Eric l’a bien senti !!!
Rockin’ Chair ainsi que Motherless Children fut de bon moment et c’est tjrs sympa de voir Eric changer de guitare (ici une Martin 12 cordes de toute beauté avec les nouveaux capteurs Fishman dont le réglage se fait dans la rosace- il a même réglé le volume tout en jouant sachant que ce titre se joue avec un capot et en accord ouvert donc laissant la main gauche libre parfois…).

Le reste fut que pure folie et je crois même pouvoir dire que l’on a tous apprécié Wonderful Tonight avec la touche d’Abe qui apporte un autre regard sur le morceau. Nos femmes ne s’y sont pas trompées et ont dansé avec entrain.
Le final fut un peu plus classique malgré un Crossroads d’anthologie, on en aurait voulu plus !!

Pour conclure, en plus d’une complicité apparente entre les 2 guitaristes (des échanges de solos ahurissants), je peux dire que le groupe ici présent est en pleine adéquation avec Eric et le son. Un Chris Stainton en très grande forme qui connaît les habitudes d’Eric, par contre il faudrait peut être revoir sa garde robe ; le plus étonnant pour moi fût Abe (je vous disais que c’était un tueur !!!) et qu’il apporte bcp aux morceaux. Il ne reproduit pas seulement le « tempo » mais on sent bien qu’il apporte sa « patte » ce qui a provoqué des fous rires avec Eric lors des morceaux.
On parle du calin de sheryl /eric qui sont partis bras dessus/bras dessous – j’en connais une qui a dû etre jalouse ; mais avez-vous remarqué le « bisou envolé » de notre cher Eric vers ses petites présentes backstage avec les casques vissées sur la tête pendant un solo de ce cher Chris. Lee Dickson jouait (la nounou) même avec elles, alors que ces dernières voulaient « gratouiller » les guitares que Lee préparait !!!! Très amusant et c’est des moment comme çà qui ont rendu le concert encore plus humain à mon avis.

Enfin comme l’a très bien dit Sno, on écoute jamais assez nos femmes ; désolé les gars pour l’after au Hard Rock.
Je voudrais remercier tout particulièrement « nos drôles de dames » qui ont été d’une gentillesse et d’une grande compréhension pour nous autres les « fans » en tout cas j’en connais eu qui s’est prise au jeu…