Oui Twombly, l'avant-dernier Crossroads sur une 335 est très certainement celui interprété lors du Farewell concert de Cream au RAH en 68 (j'y étais !), mais là elle était rouge (la fameuse Cherry Red réapparue lors du Blues Tour 95 puis vendue aux enchères).

J'en avais “causé” ici-même à l'époque (de l'article et des photos) mais je n'avais pas balancé ces dernières craignant qu'une simple mention du copyright ne satisfasse pas leur auteur (droits réservés).

Non, non flyaway, ce n'est pas “town down” le titre auquel tu fais référence mais I'm Tore Down. Nuance...

Oui flyaway, j'avais moi aussi remarqué qu'il jouait en picking ou presque. Et le son est tellement proche sinon identique à celui de l'album que je me suis même posé la question de savoir s'il ne s'agissait pas d'un immonde play-back. Eh ben que nenni, c'est bien du bon son genre gras-double issu des entrailles de cette gratte de légende maîtrisée comme il se doit par le vieil imberbe !

Quoi le retour de Chris ??? Mais il était à Bercy Stainton, et ailleurs bien après !
Oui, bien sympa la Les Paul (en dépit d'un manque critique de solo), mais personne ici-même ne semble avoir remarqué le plus important, le plus étonnant, le plus incongru, le plus bizarre et inattendu :
il s'est rasé !!!

Aïe !... Ça sent les feuilles mortes et les charentaises !
Rassure-moi ed, ça va bien ???

Ouais, et ce Living Proof, je vais l'acheter dès sa parution. Une sorte de “From The Cradle 2” que j'attendais de la part d'une autre personne. Mais bon, c'est ainsi...

Putain, il envoie le vieux !!!
J'en connais un autre de neuf ans son cadet qui pourrait en prendre de la graine, du moins en studio !...

Pour moi tout est bon avec en point d'orgue sept titres remarquables :

Thanks Me Someday,

Key Don't Fit (une attaque magistrale et fine à la fois qui me fait penser à quelques morceaux de bravoure de Peter Green sur scène avec les Bluesbreakers),

Living Proof (orgue et chœurs envoûtants),

Too Soon (blues rock typique des années 70)

Let The Door Knob Hit Ya

Guess What

Shanky (un instrumental dans la veine de Hideway ou de The Stumble).

Que du bon, avec goût et maestria. Enfin du vrai Buddy Guy, celui qui m'avait tant plu au festival de jazz du Parc Floral de Vincennes en 2000 quelque chose

Je suis d'accord avec toi Cyril, Crusade, s'il n'a pas bouleversé la ligne de conduite de Mayall avec ses Bluesbreakers, est un album quelque peu différent des précédents, le jeu de Mick Taylor étant à mon sens assez éloigné de celui de Clapton ou de P. Green (plus lent, plus slide avec un usage fréquent du vibrato mais tout aussi profond).
Cependant, ce n'est pas Crusade (prise de son médiocre) que j'aurais cité mais plutôt Laurel Canyon ou même Bare Wires, deux albums mettant beaucoup plus en valeur les qualités du jeune Mick (17 ans lorsqu'il remplaça Peter Green parti fonder les Fleetwood Mac).
Le voir sur scène, le nez penché sur le manche de sa Les Paul, au sein des Bluesbreakers était déroutant pour ceux qui avaient encore en tête l'aisance affichée du “vieux” P. Green.
Avec ses bouclettes blondes sur le front, Taylor semblait être un angelot parachuté au sein d'une bande vieux briscards. Son aisance, la fluidité de son jeu, son inventivité firent que finalement il ne tarda pas à s'imposer comme lead guitar avec en prime des solos étalés le plus souvent sur dix ou douze bonnes minutes !...

Excellent Twombly, excellent...
En effet, il est bon parfois de rappeler les fondamentaux.
Clapton/Beano, Peter Green/A Hard Road, Jeff Beck/Truth, Steve Cropper, qui dit mieux ?