Personnellement, je classe Soul Bag en tête (en vente chez les bons disquaires). Leurs journaleux “bénévoles” ont peut-être de la bouteille (sauf un, bien sûr, que tout le monde adore sur ce forum) mais au moins ils savent de quoi ils parlent. Et en plus on est certain de ne pas tomber sur trois pages consacrées au bout de gras favori des vendeurs du rayon blues de la Fnac prénommé Poppa !
Blues Magazine dont j'aime assez le format et la mise en pages, s'est amélioré. Les articles de fond consacrés au blues-rock sont bien documentés et je n'ai relevé que très peu d'erreurs dans les articles sur le British Blues Boom parus il y a quelques mois.
Quant à Blues Again, je préfère ne pas en parler tellement j'ai pitié...

Citation :

Tu ne dis pas le contraire; exact.
Pas de soucis entre différents points de vues.
Le 06 avril s'approche. Je crois que je pourrais être présent.

a+

Avec un peu de retard, bienvenue à toi

Salut Olivier tu dis des choses très juste donc j'en profite pour m'insérer dans ce débat auquel je n'ai pas participé jusque là.
En ce qui concerne Soul Bag, je trouve que c'est un très bon magazine et les rédacteurs qui y écrivent (j'en connais beaucoup personnelement) sont des gens vraiment très spécialiste, très sympa, très cultivé...bref que du bon. Le directeur-créateur de la revue est vraiment quelqu'un d'exceptionnel et j'apprécie beaucoup ce magazine (que je lis depuis des années).
Pour reprendre des mots qui ont déjà servi, je trouve que ce magazine est bien ne serait-ce que pour son côté "intégriste". Ca a un sens, dans la mesure où il s'agit de défendre une culture qui est sous représenté.
En revanche, je m'oppose aussi à cette approche éditoriale car elle me paraît restrictive et rigide. Au nom de quoi devrait-on s'interdire de parler de tel ou tel artiste, car il appartien plus à une école qu'à une autre? Ce qui compte c'est l'effet que ça produit quand on fait sonner le disque, rien d'autre.
Les fan de blues sont très conservateurs et ils adorent tout cloisonner.
Moi j'adore autant Bonamassa que Jimmy Reed et je ne vois pas ce qu'il y a de mal à ça.
Enfin pour en revenir à ce qui a été dit sur la Discothèque Blues Idéale, et d'ailleurs aussi sur Clapton (qui n'est certainement pas un bluesman 100%) me parait rejoindre complètement ce que je viens de dire. On a pas besoin d'être 100% pour être intéressant. A la croisée des chemins il y a aussi des choses passionnantes et le blues (qui rappelons-le est une musique métissée)se compose quasiment essentiellement de mélange des styles, d'où le choix qui a été fait pour la séléction de la discothèque blues idéale.
Enfin, bien sûr, je confirme qu'il y eut plusieurs enjeux qui durent être pris en compte au moment de la rédaction du guide : artistique, commerciaux, disponibilités des cd, choix éditorial du rédacteur...
Donc la question est très vaste c'est vrai, mais beaucoup moins simple qu'il n'y parait.
Mais bon, chacun peut penser ce qu'il veut.
à+

Vince

Je n’ai pas l’habitude de ramener ma science sur des sujets que je ne connais pas. C’est pourquoi jusqu’ici je n’ai pas participé à celui-ci. Le débat à propos de Soul Bag m’a beaucoup intéressé, il fallait donc que je juge par moi-même. Chose faite, je me suis abonné et je regrette de ne pas l’avoir fait plus tôt.
J’ai rapidement reçu le dernier numéro (190) Avec un CD comportant 14 titres purs Blues.
Beaucoup d’articles bien écrits, bien documentés, 80 pages d’infos sans la moindre pollution publicitaire.
(Merci pour le bonus n° 174, avec un très bon article ERIC CLAPTON, NI DIEU NI DIABLE)
Si ça vous tente vous pouvez vous abonner ICI

Moi aussi j’aime autant J.Reed que J.Bonamassa, mais il faut bien fixer des limites sinon de proche en proche on aboutit loin de l’objectif. Nous vivons dans une société où la spécialisation est indispensable le généralisme est par nature trop superficiel et ne présente que l’intérêt de faire découvrir différentes pistes qui seront ensuite explorées jusque dans les moindres recoins grâce aux spécialistes.
Tu le dis toi-même Vince, le Blues est une culture sous représentée, c’est peut-être justement parce qu’il n’y a trop de généralistes ratissant large (Business is business)
En ce sens le choix éditorial de Soul Bag est délibérément courageux car s’adressant à un lectorat restreint. Un magasine fait par des passionnés pour des passionnés.