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Re: "deluxe édition" clapton
Accro
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29/10/2006 18:08
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Pfffiou quelle sympathique histoire !
On retrouve encore notre cher Eric si généreux !

Moi aussi je veux aller au sous sol

Posté le : 16/02/2008 09:05
_________________
Clapton is God
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Re: "deluxe édition" clapton
Accro
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28/03/2006 09:30
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Merci boogaloo pour tes traductions. Elles sont marrantes ces petites anecdotes.
Faut dire aussi que les grands, les bluesmen noirs, quand ils se pointaient à Londres dans les sixties-seventies, ils pensaient arriver en terrain conquis, le blues étant devenu le must à l'époque. Mais là, certains d'entre eux prenaient une claque quand ils s'apercevaient ce que les petits jeunes british réussissaient à faire avec leurs Les Paul et leurs Marshall. Alors soit ils s'imposaient soit ils... repartaient.
Cela me fait penser à deux anecdotes vécues en 70 (je crois) :
la première se passe au Kloox Kleeks quand Freddie King, après avoir commencé à jouer un titre arrête tout et va parler au mec au clavier en lui montrant sur sa Gibson certains accords !... Le mec en question était blanc (de peau et de trouille) et pianota par la suite comme un chef ! De qui il s'agit je ne sais pas car F. King, comme les autres (saut Muddy Waters), se produisait la plupart du temps avec des jeunes anglais issus de divers bluesband (le John Dummer BB entre autres).
la deuxième, en sens inverse, concerne John Mayall qui, en plein concert dans un club, arrêta tout pour engueuler copieusement son nouveau bassiste... noir (occasionnel), qui remplaçait au pied levé John McVie parti chez les Fleetwood Mac. Pourquoi ? parce qu'il jouait mou et pas en rythme... Un comble !... Mais c'était vrai. Et il l'eut à l'œil jusqu'à la fin du concert ! Quelques mois après, Mick Taylor partait chez les Stones et Mayall enregistrait The Turning Point...

Posté le : 16/02/2008 13:41
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Re: "deluxe édition" clapton
Accro
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28/03/2006 17:38
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Re-salut,
les notes de Collins sont effectivement sur ce coup-là une honte... Imagine-t-on les notes d'un disque d'un rocker (même Ted Nugent) décrire l'artiste comme stupide, naïf ou aliéné? De mémoire, ce n'est d'ailleurs même pas ce disque-là que le Wolf traitait de "merde de chien" mais le résultat d'une session de 1968 à Chicago, où on l'avait affublé de musiciens rock psychédélique sous-hendrix (les mêmes, je crois, que pour "Electric Mud" de Muddy Waters). L'album en question c'est je crois "The Howlin' Wolf album - New and Unimproved" sur Cadet. Mais les tâcherons de la rock-critique ne sont pas à une confusion près (on lit aussi parfois que le Wolf traitait de "merde" son "album électrique" - comme s'il avait pour habitude d'enregistrer en acoustique!). L'anecdote est donc fausse.
Dire que Howlin' Wolf était stupide est de plus mensonger, et va à l'encontre des témoignages des musiciens qui l'ont côtoyé - qui le décrivent comme un businessman avisé, qui savait gérer sa carrière (dans le contexte pas facile d'alors) et ses musiciens, prenait des cours du soir, plaçait son argent, etc. Mais remarquez, ces témoignages-là viennent aussi de noirs qu'on envoyait ramasser du coton plutôt qu'apprendre à écrire quand ils étaient enfants, donc peut-être également de grands crétins aux yeux de Messieurs Collins et Chisolm.
Et pour en revenir à l'album "New and unimproved", il est effectivement très nul, et c'est plutôt une preuve de clairvoyance (et de respect de son public) de la part de Howlin' Wolf que de l'avoir immédiatement traité de merde. Après tout, Eric Clapton (c'est sans doute le seul) s'obstine à trouver des qualités à "August" ou à d'autres passages variétoche de sa discographie... Pas vraiment une preuve d'intelligence musicale si je peux me permettre en ces lieux!
Enfin, dernier argument, j'adore les "London sessions" mais force est de reconnaître qu'elles n'ont rien de la puissance et de la sensualité des faces classiques du Wolf sur Sun ou Chess.
Enfin, Claude, j'ai du mal à comprendre ta remarque sur les Les Paul et les Marshalls. Ca semble vouloir dire que les "petits jeunes british" arrivAient à faire des trucs que les bluesmen n'arrivaient pas à faire (la "claque"). Mais, à ce compte-là, les Clapton, Kossoff, Mick Taylor, Peter Green et autres doivent s'être pris, non pas une simple "claque", mais une sacrée fessée par les Van Halen, Malmsteen, Paul Gilbert, Tony McAlpine et autres. Non? Rassure-moi Claude!

Posté le : 16/02/2008 16:07
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Re: "deluxe édition" clapton
Accro
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30/03/2006 09:34
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Merci edblues de corriger cette monumentale erreur.
Je me souviens d'avoir mis longtemps à digérer ce qui était écrit sur ce disque. Le fait que ce soit faux, me fait énormément plaisir.

Posté le : 16/02/2008 17:26
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Re: "deluxe édition" clapton
Accro
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28/03/2006 09:30
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L'un des grands avantages de ce forum c'est d'avoir parmi nous un spécialiste, que dis-je... un docteur ès blues, j'ai nommé edblues, qui remet avec brio les pendules à l'heure quand c'est nécessaire ! Voilà qui est fait pour l'immense Howlin' Wolf...
A propos de la “claque” cela mérite en effet d'approfondir. Bon, il est évident que les jeunes musiciens blues-rock anglais de l'époque n'ont rien inventé. Ils ont simplement été chercher leur inspiration à la source à savoir aux States (aussi bien pour le blues que pour le rock d'ailleurs). Les précurseurs anglais en ce domaine que l'on peut qualifier aussi de formateurs, ont notamment pour noms Cyril Davies, Alexis Korner, John Mayall et, dans une moindre mesure, Graham Bond. De leur “école” sont issus les Clapton, Bruce, Baker, Frazer, Page et bien d'autres. Grâce à ces derniers, le blues devint le “genre musical à découvrir” au Royaume-Uni dès 65-66 avant de s'imposer comme LA référence à la fin des années soixante.
Une chose est sûre, c'est une évidence, sans les bluesmen noirs américains, les “têtes de listes” du British Blues Boom ne seraient jamais devenus des icônes et encore moins des millionnaires pour certains ! Mais ce qui est aussi vrai, ce qui fut je crois confirmé par BB King himself, c'est que l'engouement pour cette musique outre-Manche, a profité à bon nombre de bluesmen noirs qui, pour beaucoup, auraient continué malgré leur talent, à “vivoter” dans leur sud profond ou dans la banlieue de Chicago.
Et quand l'un des maître à penser du BBB, le producteur Mike Vernon, demandait à certains d'entre eux de venir se produire et éventuellement d'enregistrer en Angleterre, s'ils acquiesçaient ils étaient généralement tous surpris par l'enthousiasme qu'ils suscitaient, ce qui leur permettait entre autre, de retourner aux States avec un moral tout neuf et un portefeuille plus garni !
Ceci étant, sans que leur immense talent puisse être mis en doute, il leur arrivait de découvrir dans les studios ou ailleurs le traitement particulier que les jeunes anglais faisait “subir” à LEUR musique. Une sorte de rajeunissement très souvent complémentaire d'ailleurs avec leur style propre. je pense notamment a Champion Jack Dupree ou Otis Spann.
Et la “claque”, oui, oui, j'y arrive, c'est simplement au niveau du son qu'ils la prenaient (s'ils la prenaient d'ailleurs car certains n'en n'avaient cure et avaient sans doute raison!). Je ne parle pas de virtuosité, de technique ou de feeling, mais du son pur restitué par un petit nombre de leurs cadets britanniques. Un son surpuissant, inconnu jusqu'alors et "inventé” par un dénommé Eric Clapton lors des sessions d'enregistrement de l'album Beano. Un son que l'on pouvait déjà “deviner”, en gestation en quelque sorte, à l'époque des Yardbirds et lors des tout premiers enregistrements avec Mayall. Un son que même l'ingénieur du son de Beano, Gus Dudgeon, contesta au départ, considérant qu'une telle saturation était incompatible avec les pratiques habituelles des studios...
Un son pourtant qui fit dire un jour à peu près ceci à un certain Buddy Guy, face à des responsables de studio : “Si vous ne voulez pas que je joue aussi fort que certains jeunes anglais, ce n'est pas la peine de continuer, j'arrête !”
Donc, mon cher Ed, le “truc” et peut-être même le seul que les grands bluesmen noirs découvrirent au Royaume-Uni, c'est tout simplement comment se servir de façon a priori déraisonnable de son matériel pour donner un élan neuf à son talent. “Truc” que nombre d'entre eux n'ont pas pris à leur compte à tort ou à raison !...

Posté le : 16/02/2008 18:46
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Re: "deluxe édition" clapton
Accro
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28/03/2006 17:38
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Merci Claude,
tu as donc compris que ce n'était pas tes propos que je critiquais (on se connaît), mais la manière dont le lecteur anonyme du forum pouvait les interpréter. Donc merci pour avoir donné ces précisions...
(sauf, euh, pour l'introduction maladroite, je voulais pas me faire mousser... et je ne suis certainement pas un "docteur es blues"!)
Et j'oubliais, merci pour tes deux anecdotes! Ah, la chance que tu as eu de voir tout ça!!!

Posté le : 17/02/2008 18:50
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Re: "deluxe édition" clapton
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Ceci dit je peux comprendre que les bluesmen noirs américains qui débarquaient et voyaient des jeunes british plein aux as grace à leur musique pouvaient etre un peu amer et désagréables avec eux.
Il y a quand meme un décalage énorme dans l'anecdote de Clapton qui emmene Sumlin dans son chateau avec sa Rolls et lui offre une gratte au milieu des 150 qui trainent en pensant probablement: " tiens, je te dois bien ca, sans toi, je serais pas la"

Posté le : 17/02/2008 23:35
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Re: "deluxe édition" clapton
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18/10/2007 00:18
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Sinon, visiblement le nom de Collins que ce soit John ou Phil serait-il synonyme de médiocrité?
Je plaisante, je ne voudrais pas me facher avec les nombreux fans de philou présents sur ce forum et je sais qu'ils sont nombreux

Posté le : 17/02/2008 23:41
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Re: "deluxe édition" clapton
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24/01/2008 18:04
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Tony McAlpine
j'ai vu son nom au concert de polnaref il envoyé le salop et avec steve vai aussi il faitle clavier et la guitare...putain celui la aussi il me rend fou

Posté le : 18/02/2008 23:05
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Re: "deluxe édition" clapton
Accro
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29/10/2006 18:08
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oui on peut le voir sur le CFG1 , c'est vrai que c'est une incroyable musicien mais alors j'aime pas du tout son jeu ..
En général j'aime pas le shred de toute facon , mais lui en plus il a pas un joli son ( aussi beau que celui de malmsteem .. )

Posté le : 18/02/2008 23:33
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Clapton is God
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