Accro  
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17/01/2007 15:55
De Mérignac
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Un compte rendu un peu tardif...
Cordialement hébergés par Bart et sa petite famille ma compagne et moi avons profité de ces quelques jours pour faire un peu de tourisme. Lorsque nous ne sommes pas à l’extérieur Bart me fait découvrir son impressionnante collection de CD. Nous sommes déjà Samedi, ce soir c’est le grand soir.
Arrivé assez tôt à Monaco, c’est pour moi qui aime les belles voitures le régal des yeux avant celui des oreilles. Je n’ai jamais autant vu de Rolls Royce de Bentley et de Ferrari que ce 23 Août. Un bon quart de ces merveilles sont des cabriolets. L’organisation plusieurs jours à l’avance a prévenu individuellement chaque convive que le spectacle commencerait avec une demi heure d’avance. Bart me fait découvrir Monaco où il est en voisin, le temps de trouver un endroit pour garer sa voiture, de prendre une bière et nous nous dirigeons d’un pas tranquille vers la Salle des Etoiles. Cette salle se situe dans le complexe de la société des Bains de Mer. Impossible de louper l’entrée, un panneau numérique de belle taille nous indique que nous sommes arrivés. Nous pouvons y lire que Rolex est sponsor de l’événement. Arrivés devant les portes nous constatons que nous sommes parmi les premiers.
Cinq minutes plus tard à 20h précises (normal avec un tel sponsor) nous sommes admis dans le hall. Accrochées à un mur quelques guitares et quelques photos sont exposées. Une dizaine de photos prises par B.Wyman pendent du plafond. Une seule montre Clapton, les autres représentent les Beatles et les Stones des années 60/70 mon regard s’attarde sur celle de B.Jones.
Dehors la kyrielle des voitures de grande classe a commencé. Une constatation, les hommes qui en descendent ne sont généralement pas des perdreaux de l’année alors que leurs compagnes font baisser la moyenne d’âge de l’assistance.
Le hall se rempli assez rapidement, nous avons eu le temps de rencontrer un père et son fils venus d’Antibes et un autre fan lillois, la double porte d’accès à la salle s’ouvre laissant apparaître une bonne douzaine d’hommes costumés et cravaté de noir. Derrière eux une autre douzaine d’hommes porte la tenue de ceux qui serviront les repas. Nous nous approchons parmi les premiers et essayons d’être placés tous les cinq ensemble. Impossible, les tables sont numérotées. Nous entrons par la scène, descendons quelques marches en suivant un serveur qui nous mène à notre table. Celle-ci se situe à environ 8 mètres de la scène et décalée sur la droite. Un serveur nous explique que les tables en face de la scène sont destinées aux habitués, des gens qui laissent des pourboires largement supérieurs au prix du spectacle.
La salle qui contiendra 800 dîneurs se rempli assez rapidement, elle est en demi lune et l’arc de cercle opposé à la scène est vitré ce qui nous permet de profiter encore du soleil et du paysage. Une anglaise à la ressemblance très marquée avec Lady Diana vient se placer à ma droite, à la fin du concert je lui expliquerai pourquoi sa chanson favorite Tears In Heaven n’est plus jouée en concert, tandis que Bart échangera quelques impressions avec son époux. Au passage, nous remarquons que ces dames ne portent sans doute pas ce soir leurs plus belles robes.
Nous buvons un apéritif et sommes servis assez rapidement. Le repas sera très correct, sans être gastronomique. (Vous avez tous pu voir le menu sur le net)
Pendant que nous mangeons un groupe susurre des reprises guimauve sans que personne ne semble vraiment le remarquer, alors que les costumés de noir se sont répartis dans la salle.
22h25, la scène s’est vidé, le rideau est tiré. Le grand moment approche.
Soudainement dans une parfaite synchronisation le noir envahit la salle et un feu d’artifice illumine le ciel qui apparaît au dessus de nos têtes. Le toit s’est escamoté à l’insu de tous, ceci explique peut-être en partie le nom donné à cette salle.
22h30 exactement la lumière revient, le rideau s’ouvre.
Dans les Haut parleurs la voix d’une hôtesse nous indique que les appareils photo et les caméscopes sont interdits.
On air…
Bart comme moi n’avons jamais vu God d’aussi près. Je précise que pendant que nous regardions le feux d’artifice, la scène s’est avancé et surélevé. Nous ne sommes plus qu’a environ six mètres de la scène.
« good evening, bonsoir »
Le show commence inhabituellement par Hoochie Coochie Man, pas le meilleur que vous ayez entendu mais ça balance bien quand même.
C’est ensuite Tell The Truth, A.Laboriel est en forme la tête penchée vers le bas il semble chercher quelque chose sur le sol entre ses pieds.
Little Wing vient ensuite, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Clapton prend les attitudes que vous connaissez tous, solo sur une jambe, l’épaule gauche qui monte au niveau de l’oreille, il est souriant et semble se plaire ici.
C.Stainton est très bon (comme toujours d’ailleurs)
Pendant Outside Woman Blues D.Bramhall tête nue, délivre beaucoup de slide et sourit beaucoup aussi.
La lumière des projecteurs est réduite au minimum le temps de placer des chaises sur la scène et de changer les instruments pour le set acoustique. Ce n’est pas la partie que nous préférons mais nous ferons avec.
Le public marque le tempo dans ses mains aussitôt les premières notes de Driftin’ et j’usqu’à ce qu’Eric commence le chant. Les solos sont chaleureusement applaudis.
S’enchaînent ensuite Nobody Knows…, Motherless Child, Travellin’ Riverside Blues et Running On Faith. Tout est parfaitement interprété, Clapton et Doyle se montrent très complice. A ma grande surprise l’assemblée des spectateurs se révèle connaisseuse.
Beaucoup de roses arrachées aux corbeilles qui ornent les tables sont lancées des premiers rangs pour venir joncher la scène aux pieds des musiciens. Le temps passe à vitesse Grand V.
Redevenu un classique en live depuis 2006 Got To Get …Entame le retour à l’électrique, là encore on en a entendu des meilleurs mais ça reste un très très bon titre que Laboriel et surtout W.Weeks tiennent pendant plus de 2 minutes.
C.Stainton est époustouflant sur A Little Queen…c’est ensuite Bramhall qui prend la vedette. Le patron se réserve la fin. Les cordes tendues à l’extrême brillent, disparaissent et rebrillent sous les éclairages.
Before You Accuse Me est aussi servi avec beaucoup de brio, là encore je me répète mais C.Stainton est Formidable. Visiblement Clapton lui-même se délecte le regard tourné vers son claviériste. Le public est décidément beaucoup plus amateur et connaisseur que je le pensais applaudit encore avec entrain.
Cette « érudition » se confirme lorsque le début de Wonderful Tonight résonne dans les colonnes d’enceintes. On est pas à Bercy, au Zénith ou à Hyde Park, où sais-je encore mais la réaction de l’auditoire qui manifeste sa joie est partout la même. Pourtant ça finit toujours pareil, il a mal à la tête, elle l’aide à se mettre au lit…
Rien de nouveau non plus sous le ciel de Layla, les applaudissements qui suivent la première partie m’ont toujours mis hors de moi. (La veille c’est la version courte qui a été jouée)
Cocaine est accueilli comme W.Tonight et Layla, à croire que les gens viennent surtout pour entendre ces trois titres. Le public ne devrait pas être déçu car l’interprétation est succulente, le son est parfait depuis le début pour Bart c’est le point fort de la soirée, alors que ma préférence va à Before You Accuse Me.
Le maestro pose sa guitare, un « Thank you » un geste de la main, les musiciens disparaissent dans les coulisses et voilà c’est fini. La comédie habituelle dure 4 minutes. Quatre minutes pendant lesquelles qui va taper du pied, qui taper des mains sur sa table ou beaucoup plus select taper de son couteau contre son verre.
La lumière et le groupe reviennent pour Crossroads, quelle surprise ! L’interprétation sera beaucoup plus sobre qu’à Hyde Park.
Cette fois ci c’est bien fini. Nous n’aurons pas le salut habituel, tous alignés faisant la chaîne se courbant trois fois vers le public. Seulement 16 titres, désir de l’organisation selon un des serveurs.
Les plus pressés se lèvent déjà et s’en vont. Un contretemps nous empêche de retrouver dehors les fans rencontrés dans le hall. Dommage !
Nous regagnons la voiture. Bien sûr notre conversation porte sur la soirée que nous venons de vivre et nous faisons le constat que le prix des places n’est pas exagéré par rapport au prix de celles de (C.Dion 500€) ou de celles des derniers concerts de J.Halliday ou P.Simon.
L’organisation et les conditions d’écoute étant incomparable avec celles de Hyde Park par exemple.
Finalement une très bonne soirée. Nous sommes prêts à retenir nos places pour le prochain tour.
Posté le : 30/08/2008 08:13
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