Un nouveau sondage est en ligne.
Attention, n'y répondre qu'APRES lecture du bouquin.

Ça y est, grâce à moi, on en est à 50% partout !

Et maintenant, on mène 2 à 1

entre Oui et Non, y'a pas Moyennement ?

Je voterais une fois fini. J'ai lu la 1ère moitié rapidement mais cette semaine, pas eut le temps...

p'tain pas encore fini le book
je savoure moi !!!

J'ai voté "non". En fait, ce qui est raconté a assez logiquement sa place dans une autobiographie et ne m'a pas gêné. Ce qui m'a déplu, c'est ce qu'il n'y a pas dans le livre, ou en tout cas pas assez : la musique. Au début, il en parle un peu. Les différentes guitares, la technique, etc. Puis, par la suite, les allusions à sa musiques sont vraiment epsilonesques. On a l'impression qu'il a écrit avec un petit post-it pour chaque album, disant : "même si ça te gonfle, n'oublie pas de mentionner qu'en 1978 tu as sorti un disque nommé 'backless'. Débrouille-toi pour faire une phrase ou deux là-dessus, t'es quand même un musicien, merde !"

Que Clapton ait été toxicoman et que ça l'ait marqué, c'est un fait et si ça lui tient à coeur de l'évoquer, c'est très bien (pour ce qui est de l'exemple qu'il donne, je me demande si ce n'est pas un peu contre productif. Le bilan de ce livre, c'est qu'il a passé sa vie à se droguer, à boire, et à faire de la musique géniale, et qu'aujourd'hui, il s'en est sorti, il est riche et heureux). Mais Clapton, c'est aussi un musicien, au moins autant voire plus qu'un ex-tox', et étant fan de sa musique et non de son personnage, j'aurais aimé qu'il en parle davantage. Quand je pense qu'il n'a évoqué Muddy Waters, avec qui il a tourné, que dans l'épilogue...

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Un peu contre productif ?! Elle est un peu tirée par les cheveux ta conclusion, non ?


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Justement, je ne pense pas que l'objet de ce bouquin ait été, à un quelconque moment, pour lui, de s'attarder sur le sujet.
Le titre du livre est, effectivement, peut être mal choisi d'où l'impression pour beaucoup de rester sur leur faim.
Enfin, j'ai déjà exposé mon point de vue sur le sujet.

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Je développe un peu. Il existe, chez certains artistes, une fascination pour les drogues, qui remonte sans doutes à Charly Parker, un des plus grands génies du vingtième siècle, complètement drogué. Le Jazz des années 50 et 60 a, d'après les amateurs, été pourri par cette idée stupide que Parker devait son génie à la drogue. Du coup, des tas de carrières ont été gâchées par l'héroïne. Clapton explique dans son livre qu'il s'inscrivait un peu dans ce schéma là.
Comment faire pour lutter contre cette idée ? Il me semble qu'il y a deux points essentiels : montrer les ravages de l'addiction et montrer que le génie de tel ou tel musicen ne doit rien à la drogue.
Pour ce qui est des ravages de l'addiction, l'exemple d'Hendrix est assez bon : si un jeune fan de Jimmy se dit "je vais me droguer comme lui pour jouer comme lui", il aura peut-être la présence d'esprit de penser : "et dans trois ans je crève dans mon vomis comme lui".
Pour le reste, je suis sûr qu'un historien de la musique pourrait collecter des centaines d'histoires de musiciens anomymes et sans talent qui ont été déglingués par la coke ou l'héro sans que ça ne leur confère jamais la moindre once de talent. Ca permettrait de penser que les Hendrix, Clapton et Parker devaient peut-être leur talent à autre chose. Que ce n'est pas parce qu'ils se droguaient qu'ils étaient bons, mais peut être parce qu'ils souffraient qu'ils se droguaient et qu'ils étaient bons.
Certes, la période post-domino de Clapton fait assez peu envie. Mais pour le reste, sa vie n'est pas tout à fait l'exemple qui fait réfléchir : il n'en est pas mort (bien qu'il ait falli), il s'en est sorti, preuve que c'est possible, et s'il fait le bilan de tout ça, il a eu une période ou la drogue lui a pourri la vie mais où il faisait de la musique géniale, et une période ou il s'en est débarrassé, et où il mène une vie heureuse avec la fièrté d'avoir signé quelques monuments de l'histoire du rock dans sa jeunesse.
Après, bien sûr, c'est très subjectif, chacun réagit différemment. Mais si je devais dissuader un jeune musicien de se droguer, ce ne sont pas les déboires Claptoniens que je lui raconterais prioritairement.

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Justement, il parle de son expérience perso en tant que drogué ou alcoolique - comme tout ex drogué ou alcoolique, pour apporter sa pierre à l'édifice.

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Si justement, parce qu'il a, lui, réussi à s'en sortir. Là est la nuance pour les concernés.
Ce n'est pas forcément une mise en garde que font passer les anciens alcooliques ou drogués mais plutôt un message d'espoir et de soutien : "si je m'en suis sorti, vous pouvez vous aussi vous en sortir."


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Je pense quand même que c'est un peu plus complexe que ça. Je ne sais pas trop si son bilan est aussi simpliste : "je ne regrette rien : je m'en suis sorti, je fais de la musique géniale, j'ai signé quelques monuments de l'histoire du rock dans ma jeunesse et maintenant je suis heureux". Ne serait ce que lorsqu'il parle de ses proches et qu'il se rend compte, trop tard, qu'il a perdu un temps infiniment précieux avec la drogue plutôt qu'être à leurs côtés.
Pour moi, avant d'être un génie de la guitare, c'est un homme ; la musique représente une grande partie de son être mais pas la totalité.

Moi, j'ai voté OUI

1 - déjà, on est fan ou non. EC écrit un livre, il faut l'apprécier et savourer ce moment rare.

2 - pour moi, concernant la musique, nous savons déjà tout sur les coulisses des albums, tournées, etc....
Le livre nous permet de voir tout cela de l'intérieur, par le petit trou de la lorgnette.

Nous, membres du forum, connaissons déjà tout à 95%. Mais moi, j'ai bien aimé les 5% restant